Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière,
sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi.
(Is 9, 1)
FAIS NOUS MARCHER A TA LUMIÈRE
- Fais nous marcher à ta lumière, sur les chemins de ton Esprit. Ouvre les yeux de notre terre au grand soleil du jour promis.
1- Si tu ne viens dans notre nuit, comment Seigneur attendre l’aube. Révèle-nous le Dieu de vie sous l’humble feu de ton royaume. Première étoile de l’Avent, quel est ton signe à notre temps.
2- Quel est le peuple ou la nation qui partira vers ta montagne ? Celui qui cherche au mont Sion la Loi d’amour et de partage ; C’est lui l’étoile d’avenir tant que sa foi pourra tenir.
3- Le monde sait combien de murs sont les témoins de notre haine. Que nos épées soient des charrues pour le bonheur de tous nos frères ! Joyeuse étoile de la paix, heureux celui qui te connaît !
Évangile selon St Luc (2, 6-14)
Or, pendant que Joseph et Marie étaient à Bethléem, le temps où elle devait enfanter fut accompli. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune. Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »
« ..La gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière » (Lc 2, 9).
C’est ainsi que la liturgie de cette sainte nuit de Noël nous présente la naissance du Sauveur : comme une lumière qui pénètre et dissout l’obscurité la plus dense. La présence du Seigneur au milieu de son peuple efface le poids de la défaite et la tristesse de l’esclavage, et instaure la joie et l’allégresse. La prophétie d’Isaïe annonce l’apparition d’une immense lumière qui perce l’obscurité. Elle naît à Bethléem et elle est accueillie par les tendres mains de Marie, par l’affection de Joseph, par l’étonnement des bergers. Quand les anges ont annoncé aux bergers la naissance du Rédempteur, ils l’ont fait avec ces paroles :
‘‘Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire » (Lc 2, 12). Le ‘‘signe’’ c’est l’humilité de Dieu porté à l’extrême ; c’est l’amour avec lequel, cette nuit, il a assumé notre fragilité, notre souffrance, nos angoisses, nos désirs et nos limites. Le message que tous attendaient, le message que tous cherchaient dans la profondeur de leur âme, n’était autre que la tendresse de Dieu : Dieu qui nous regarde avec des yeux pleins d’affection, qui accepte notre misère, Dieu amoureux de notre petitesse. Combien le monde a besoin de tendresse aujourd’hui ! (Pape François)
Quelques questions pour guider la réflexion :
- Comment accueillons-nous la tendresse de Dieu ? Est-ce que je me laisse rejoindre par lui, est-ce que je me laisse embrasser, ou bien est-ce que je l’empêche de s’approcher ?
- Est-ce que je permets à Dieu de m’aimer ?
- Avons-nous le courage d’accueillir avec tendresse les situations difficiles et les problèmes de celui qui est à côté de nous, ou bien préférons-nous les solutions impersonnelles, peut-être efficaces mais dépourvues de la chaleur de l’Évangile ?
La réponse du chrétien ne peut être différente de celle que Dieu donne à notre petitesse. La vie doit être affrontée avec bonté, avec mansuétude. Quand nous nous rendons compte que Dieu est amoureux de notre petitesse, que lui-même se fait petit pour mieux nous rencontrer, nous ne pouvons pas ne pas lui ouvrir notre cœur et le supplier :
- ‘‘Seigneur, aide-moi à être comme toi, donne-moi la grâce de la tendresse dans les circonstances les plus dures de la vie ».
- Seigneur, donne-moi la grâce de la proximité face à toute nécessité, de la douceur dans n’importe quel conflit ».
Regardons la crèche et prions en demandant à la Vierge Mère :
- « Ô Marie montre nous Jésus ».
Psaume 102 La tendresse du Père pour ses fils.
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
Bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
N’oublie aucun de ses bienfaits !
Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie ; il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse ; il comble de biens tes vieux jours : tu renouvelles, comme l’aigle, ta jeunesse.
Le Seigneur fait œuvre de justice, il défend le droit des opprimés. Il révèle ses desseins à Moïse, aux enfants d’Israël ses hauts faits.
Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ; il n’est pas pour toujours en procès, ne maintient pas sans fin ses reproches ; il n’agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses.
Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le craint ; aussi loin qu’est l’orient de l’occident, il met loin de nous nos péchés ; comme la tendresse du père pour ses fils, la tendresse du Seigneur pour qui le craint !
Il sait de quoi nous sommes pétris, il se souvient que nous sommes poussière. L’homme ! ses jours sont comme l’herbe ; comme la fleur des champs, il fleurit : dès que souffle le vent, il n’est plus, même la place où il était l’ignore.
Mais l’amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent, est de toujours à toujours, * et sa justice pour les enfants de leurs enfants, pour ceux qui gardent son alliance.
Toutes les œuvres du Seigneur, bénissez-le, sur toute l’étendue de son empire.
Bénis le Seigneur, ô mon âme !
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